Ilsemblerait que le vouvoiement permette de proposer une distance qui serait plus appropriĂ©e Ă  la relation d'un professionnel. Pour autant, le respect d'autrui ne dĂ©pend pas seulement du vouvoiement ; l'essentiel est dans le fond et l'attention que l'on porte Ă  l'autre, c'est le fondamental de l'Ă©thique humain. LesProjetlysien·ne·s bĂ©nĂ©ficient de deux jours par semaine de tĂ©lĂ©travail, une institution ici. Cela nous a aidĂ© lors du confinement, car nous sommes tous habituĂ©s Ă  travailler Ă  distance et nous bĂ©nĂ©ficions de tout l’équipement nĂ©cessaire Ă  notre confort. Le tutoiement est de mise pour tout le monde car nous sommes proches VOUVOIEMENTOU TUTOIEMENT. FR. English Deutsch Français Español PortuguĂȘs Italiano RomĂąn Nederlands Latina Dansk Svenska Norsk Magyar Bahasa Indonesia TĂŒrkçe Suomi Latvian Lithuanian česk Ăœ руссĐșĐžĐč българсĐșĐž Ű§Ù„ŰčŰ±ŰšÙŠŰ© Unknown. Self publishing . Se connecter Ă  Yumpu News Se connecter Ă  YUMPU Publishing . CLOSE TRY ADFREE ; Self publishing ; Cependantnous pouvons l'utiliser dans le cadre d'une activitĂ© commune et conviviale, dans ce cas nous demandons aux personnes concernĂ©es si nous pouvons utiliser le Un bon mental, une bonne philosophie de vie, un corps souple et fort pour mieux vivre sa vie - Une pĂ©dagogie des distances et de l'espace de l'autre. AnnoncĂ© dĂšs l'automne 2005 dans la revue Drish 84 dans la rubrique "Prochains Drish", cet article est paru dans plusieurs numĂ©ros de ma revue de Yoga, du fait de l'importance et de l'Ă©tendue de ce sujet Bonjour je commence tout doucement Ă  chercher des sujets et des situations pour mon TFE (je suis au semestre 4). Le tutoiement et le vouvoiement, et ce que cela implique dans la relation soignant/soignĂ© m’intĂ©resse beaucoup. J'ai une petite situation provenant de mon stage en psychiatrie qui n'est pas encore fini. jODV. MagnoliaSe soucier de quelqu'un et de ses problĂšmes et ne pas le battre plus que nĂ©cessaire pour ses Être capable de voir le point de vue de l'autre pense que cela implique un toucher tactile trĂšs doux soit Ă  l'arriĂšre de la tĂȘte, soit sur le bras juste en dessous de l'Ă©paule. MĂ©langez quelques "awwwww" verbauxEddieUne personne gentille, calme et ne dĂ©range pas. Comme une personne douce qui comprend et essaie d'aider les sympathie existe lorsque les sentiments ou les Ă©motions d'une personne donnent lieu Ă  des sentiments similaires chez une autre personne, crĂ©ant un Ă©tat de sentiment partagĂ©. Dans l'usage courant, la sympathie est gĂ©nĂ©ralement le partage du malheur ou de la souffrance, mais elle peut Ă©galement faire rĂ©fĂ©rence au partage d'autres Ă©motions positives. L'Ă©tat psychologique de la sympathie est Ă©troitement liĂ© Ă  celui de l'empathie, mais ne lui est pas identique. L'empathie fait rĂ©fĂ©rence Ă  la capacitĂ© de percevoir et de ressentir directement les Ă©motions d'une autre personne comme elle les ressent, mais ne fait aucune dĂ©claration sur la façon dont elles sont perçues. La sympathie, en revanche, implique un degrĂ© d'Ă©galitĂ© de sentiment, c'est-Ă -dire que le sympathisant voit la question de la mĂȘme maniĂšre que la personne elle-mĂȘme. Cela implique donc une prĂ©occupation, une attention ou un dĂ©sir de soulager les sentiments nĂ©gatifs que les autres Ă©prouvent. Dictionnaire Collaboratif Français DĂ©finition jeter le bĂ©bĂ© avec l'eau du bain v. 1. perdre de vue l'essentiel 2. se dĂ©barrasser d'une chose pourtant importante dans le but d'Ă©liminer avec les ennuis ou contraintes qu'elle implique Expressiofamilier attentat-suicide nm. attentat qui implique la mort de son auteur Pluriel "attentats-suicides". Qu'en est il de exp. What about qu'Ă  cela ne tienne exp. exprime une sorte d'accord un peu dĂ©sinvolte, presque Ă  contre-coeur Ă  prĂ©ciser, phrase idiomatique un peu vide ni quoi ni qu'est-ce exp. rien du tout, aucune chose Expressiofamilier ! ConsĂ©quence nf n. Suite qu'une chose peut avoir qu'Ă  cela ne tienne ! exp. 1. peu importe ! 2. que cela ne soit pas un obstacle ! Expressio ! ne devoir son salut qu'Ă  o. ĂȘtre sauvĂ© grĂące Ă  visible comme le nez au milieu de la figure exp. flagrant, plus qu'Ă©vident. expression familiĂšre ou populaire. tout son soĂ»l adv. Ă  satiĂ©tĂ©, autant qu'on veut Expressiofamilier allosexuel, elle adj. relatif aux orientations sexuelles autres qu'hĂ©tĂ©rosexuelles 1. s'emploie Ă©galement comme nom "un allosexuel, une allosexuelle" 2. synonyme de "altersexuel" altersexuel, elle adj. relatif aux orientations sexuelles autres qu'hĂ©tĂ©rosexuelles * s'emploie aussi comme nom "un altersexuel, une altersexuelle" * synonyme de "allosexuel" n'en faire qu'Ă  sa tĂȘte vi. agir selon ses envies, sans tenir compte de l'avis ni de l'intĂ©rĂȘt des autres prendre qqch. pour argent comptant vi. croire naĂŻvement ce qu'on nous dit Ex. "elle prend toutes les belles promesses pour argent comptant". ! dĂ©possĂ©der n. enlever, prendre ce qu'une personne possĂšde Ă  discrĂ©tion adv. sans restriction, autant qu'on le veut Reverso/Expressio avoir la bride sur le cou v. ĂȘtre libre de faire ce qu'on veut Expressio c'est quand qu'on va oĂč ? exp. s'emploie par ironie lorsqu'on est trĂšs perplexe devant une situation incertaine ou qui ne mĂšne nulle part [Fam.];[Hum.] l'expression est le titre d'une chanson de Renaud mon sang n'a fait qu'un tour exp. j'ai ressenti une Ă©motion vive et soudaine [figurĂ©] Ex. "Ă  ces mots, mon sang n'a fait qu'un tour". homo homini lupus est exp. Locution latine signifiant littĂ©ralement "l'homme est un loup pour l'homme". Elle implique que l'homme est un danger pour lui-mĂȘme. Pour ajouter des entrĂ©es Ă  votre liste de vocabulaire, vous devez rejoindre la communautĂ© Reverso. C’est simple et rapide Le vouvoiement n'est pas le moindre des charmes de la langue française. Le vouvoiement n'est pas le moindre des charmes de la langue française. DĂšs l'Ă©poque romaine, le "vous" de politesse constitua un contre-pied au "nous" de majestĂ© utilisĂ© par les empereurs. Aujourd'hui, en France, les rĂšgles qui prĂ©sident Ă  la distinction entre le "tu" et le "vous" sont devenues subtiles. En principe, le recours au vouvoiement marque le respect, en particulier Ă  l'Ă©gard d'une personne plus ĂągĂ©e, sans doute parce que, dit-on, elle reprĂ©sente la sagesse. Mais il peut aussi caractĂ©riser la distance, voire la condescendance. Quant au tutoiement, il est plus simple, mais plus familier. C'est aussi une affaire de gĂ©nĂ©rations. A une certaine Ă©poque, il Ă©tait d'usage de vouvoyer tout le monde, Ă  l'exception des trĂšs proches. C'est la culture Ă©galitaire soixante-huitarde qui a gĂ©nĂ©ralisĂ© le tutoiement, aussi bien entre amis ou au sein de la famille que dans les relations professionnelles. On n'en continue pas moins Ă  vouvoyer les anciens, qui pratiquent plus volontiers le vouvoiement. Il fut ainsi un temps oĂč, dans de nombreuses familles, surtout dans les milieux aisĂ©s, on vouvoyait ses ascendants. Monique, 56 ans, continue de donner du "vous" Ă  ses parents, aujourd'hui octogĂ©naires. L'habitude fut prise dĂšs l'enfance. "Vers mon sixiĂšme anniversaire, j'ai passĂ© une annĂ©e loin d'eux. A mon retour, suivant l'exemple des enfants de mon Ăąge, je les ai tutoyĂ©s. J'ai rapidement compris que ce n'Ă©tait pas convenable." Chez Colette, aujourd'hui ĂągĂ©e de 74 ans, on vouvoyait Ă©galement les parents. "C'Ă©tait l'expression d'un respect et cela nous semblait naturel. Nous Ă©tions scolarisĂ©s dans une pension catholique oĂč les enseignants nous vouvoyaient." Dans certaines familles, le vouvoiement est encore plus systĂ©matique. "J'avais trois cousins qui ont vouvoyĂ©, toute leur vie, leur soeur aĂźnĂ©e" , se souvient Colette. "Ma mĂšre, ĂągĂ©e de 92 ans, ne tutoie que les enfants de moins de 10 ans" , tĂ©moigne Myriam, 60 ans. "Je vouvoie ma belle-soeur, qui a une dizaine d'annĂ©es de plus que mon mari" , ajoute Annette, 63 ans. L'ÉPREUVE DES 3 000 MÈTRES Mais l'Ă©poque a changĂ©. Elle a directement marquĂ© la famille de Colette. "Nous Ă©tions dix. Ma plus jeune soeur, nĂ©e vingt et un ans aprĂšs moi, est la seule qui ait tutoyĂ© nos parents. Cela lui donnait d'ailleurs une libertĂ© de langage que nous n'avions pas. Le tutoiement crĂ©e un autre registre de relations" , observe-t-elle. Ni Colette, ni Monique n'ont exigĂ©, Ă  la gĂ©nĂ©ration suivante, d'ĂȘtre vouvoyĂ©es par leurs enfants. "Cela ne m'est mĂȘme pas venu Ă  l'esprit" , tĂ©moigne Monique. Et c'est ainsi que des petits-enfants tutoient leurs grands-parents, alors que leurs parents les vouvoient. Les seniors d'aujourd'hui demeurent plus prompts que d'autres Ă  exiger le respect qu'implique le vouvoiement. En particulier, le choix d'un mode de communication avec les gendres et belles-filles est une question sensible qui influe sur l'ambiance familiale. "Je tutoie mes deux belles-filles et elles me vouvoient. C'est moi qui l'ai voulu, car je considĂšre que l'on n'a pas Ă  me tutoyer" , explique Mady, 63 ans. "Mon gendre me vouvoie, c'est une marque de respect" , confirme Annette. En revanche, on tutoie plus facilement les parents de son gendre ou de sa belle-fille, qui se trouvent ĂȘtre aussi les grands-parents de ses petits-enfants. Robert, 82 ans, a eu sept enfants, et tous se sont mariĂ©s. Cet amoureux de la montagne avait Ă©dictĂ© une rĂšgle originale "J'ai tutoyĂ© mes gendres et mes belles-filles Ă  partir du moment oĂč nous Ă©tions allĂ©s ensemble Ă  plus de 3 000 mĂštres d'altitude. L'excursion avait lieu avant le mariage et, une fois au sommet, je leur annonçais qu'ils Ă©taient dĂ©sormais membres de la famille. Tous ont passĂ© l'Ă©preuve, mĂȘme si l'une de mes belles-filles a peinĂ© pour passer la derniĂšre barre rocheuse." HabituĂ©s dĂšs leur enfance Ă  considĂ©rer le vouvoiement comme la maniĂšre normale de s'adresser Ă  des Ă©trangers Ă  la famille, certains seniors demeurent circonspects devant la familiaritĂ© qui caractĂ©rise aujourd'hui la sociĂ©tĂ©. "Nous tutoyons nos amis, raconte Myriam. Mais lorsque nous rencontrons des couples de notre gĂ©nĂ©ration au cours d'une semaine dans un club de vacances, par exemple, j'ai du mal Ă  les tutoyer en sachant que nous ne nous reverrons sans doute jamais." Pour ceux qui Ă©prouvent le plus de rĂ©ticences, c'est la pratique d'activitĂ©s communes qui permet de passer le cap. "Mon mari et moi faisons partie d'une association de retraitĂ©s engagĂ©s, des gens trĂšs respectables qu'il m'est difficile de tutoyer" , explique Colette. "Mais lorsque nous organisons une marche, la distance disparaĂźt. On porte de gros godillots et un sac Ă  dos. A la pause, chacun plonge sa main dans le paquet de biscuits. Cela change forcĂ©ment le lien." La mĂȘme Colette admet avoir du mal Ă  tutoyer naturellement. Elle raconte ce curieux moment oĂč s'effectue le passage du "vous" au "tu" . "Un jour, une amie m'a fait remarquer que nous nous vouvoyions. "C'est un peu bĂȘte", avons-nous dĂ©crĂ©tĂ©. Nous dĂ©cidĂąmes alors de passer au tutoiement. Mais je n'ai pas pu m'y rĂ©soudre immĂ©diatement. J'ai continuĂ© Ă  vouvoyer, puis je me suis rappelĂ©e que nous avions un pacte, et j'ai tĂąchĂ© de la tutoyer, mais en oubliant souvent. Peu Ă  peu, cependant, le tutoiement s'est installĂ©." Olivier Razemon Vous pouvez lire Le Monde sur un seul appareil Ă  la fois Ce message s’affichera sur l’autre appareil. DĂ©couvrir les offres multicomptes Parce qu’une autre personne ou vous est en train de lire Le Monde avec ce compte sur un autre appareil. Vous ne pouvez lire Le Monde que sur un seul appareil Ă  la fois ordinateur, tĂ©lĂ©phone ou tablette. Comment ne plus voir ce message ? 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Selon la culture de l'entrepriseLe tu », un effet de modeLes piĂšges du tutoiementQuelques conseils pratiquesUn peu d'histoire...ConsidĂ©rĂ© sous l'Ancien RĂ©gime comme grossier, le tutoiement arrive via les rĂ©volutionnaires français, qui vont imposer l'usage du tutoiement comme pratique Ă©galitaire et expression du lien universel unissant tous les citoyens français, quel que soit leur mĂ©tier, fonction ou position hiĂ©rarchique et en publiant un dĂ©cret sur le tutoiement obligatoire le 8 novembre 1793. Cette pratique disparaĂźtra sous la Convention thermidorienne 1794/95 et le tu » sera rĂ©servĂ© Ă  l’extrĂȘme intimitĂ© ou Ă  la frĂ©quentation des maisons closes.👀 Au cours du XXe siĂšcle, on assiste au passage du "Vous" au "Tu", largement influencĂ© par la littĂ©rature et le cinĂ©ma avec la cĂ©lĂšbre rĂ©plique de Jean Gabin en voyou Ă  MichĂšle Morgan la bourgeoise bien Ă©levĂ©e T’as d’beaux yeux, tu sais », auquel elle rĂ©pond Embrassez-moi » - puis, aprĂšs le premier baiser Embrasse-moi encore ». La gĂ©nĂ©ration 68 a bousculĂ© les codes, de mĂȘme que la dĂ©ferlante anglo-saxonne oĂč un simple You » suffit, indiffĂ©remment Ă  qui l’on s’adresse. Tu ou vous ? C'est selon la culture d’entrepriseLes relations au travail sont soumises Ă  des codes. L'emploi du tutoiement ou du vouvoiement entre collĂšgues ou entre supĂ©rieurs et subordonnĂ©s en est un. Quand on arrive dans une entreprise, il faut tenir compte des us et coutumes de l'entreprise ou du secteur. Dans le doute et en l'absence d'indication claire, il est prĂ©fĂ©rable de dire vous » et d’attendre l'invitation de passer au tu ».Le tu » une certaine proximitĂ©Le Tu et le Vous sont des outils linguistiques qui permettent de gĂ©rer la proximitĂ© et la distance. Ils expriment les stratĂ©gies plus ou moins conscientes au sein des groupes de travail ; si le "Vous" distancie, le "Tu" vous » prise de distanceLe pronom "Vous" indique la distanciation, indispensable dans les rapports professionnels, et apparaĂźt toutefois plus raffinĂ©, mais cette extrĂȘme politesse peut devenir goujaterie lorsqu’une jeune assistante s’est obstinĂ©e Ă  vouvoyer sa supĂ©rieure qui lui a fait remarquer qu’elle lui renvoyait une image de femme d’ñge mĂ»r
 👉 On me manque de respect au travail, comment rĂ©agir ?Le tu » implique un rapprochement psychologique qui peut apparaĂźtre comme de la manipulation, en donnant l'illusion d'une amitiĂ©. Entre un vous » qui impose une distance et un tu » parfois forcĂ©, il n'est pas toujours facile de choisir. Les tendances le font pour nous...Le tu » un effet de modeL'objectif des entreprises aujourd’hui est de crĂ©er de la proximitĂ© entre les salariĂ©s, d'Ă©tablir une ambiance de travail moins formelle, plus dĂ©contractĂ©e, de favoriser l'esprit d'Ă©quipe et le sentiment d'appartenance. Aujourd’hui, le tu » est donc Ă  son apogĂ©e et devient une mode. Il donne une image dynamique des entreprises qui l’utilisent. Avec l'aplatissement des hiĂ©rarchies et le travail transversal, le tu » construit et renforce la cohĂ©sion. 👉 Attention cependant, le vouvoiement est indispensable dans certains secteurs professionnels santĂ©, banques
 etc.Le piĂšge du tu » quand les relations sont en dangerLa familiaritĂ© sous-entendue par le "Tu" contribue paradoxalement Ă  compliquer les relations et peut crĂ©er un mal-ĂȘtre au travail. Son utilisation n’est jamais anodine ! Tutoyer quelqu'un donne l'impression d'adoucir la relation et d'Ă©viter tout conflit. 😏 Mais tutoyer son supĂ©rieur ne doit pas faire oublier sa position de chef qui saura vous remettre Ă  votre place dĂšs lors qu’il aura une remarque Ă  vous mĂȘme, certains salariĂ©s peuvent se sentir moins Ă  l'aise pour rĂ©clamer une augmentation de salaire ou de meilleures conditions de travail Ă  un directeur qu'ils tutoient. Dans un autre exemple et dans une relation client fournisseur, Ă  moins d'ĂȘtre devenus proches au fil du temps, passer du vous » au tu » risque de confĂ©rer Ă  la relation une dimension affective qui pourrait devenir conseils pratiques1. Évitez de passer du tutoiement ou vouvoiement et aller-retourÀ la suite d’un conflit, chacun reprend ses distances et l’on se re-vouvoie. Cela veut dire que c’était un faux tu », crĂ©ant un plus grand malaise. Cela souligne aussi comme un signe de faiblesse parce qu’en difficultĂ© la personne se rĂ©fugie derriĂšre le vous » car elle perd pied. Il faut savoir prendre son temps le tu » est un chemin de Choisissez ce qui vous convient le mieuxÉnoncez votre difficultĂ© au tutoiement et conservez l'expression qui vous est la plus naturelle... quitte Ă  la faire Ă©voluer avec le temps est la meilleure des solutions
 Mais il est Ă©galement possible de vouvoyer et d'appeler l'autre par son prĂ©nom, ce qui constitue une solution intermĂ©diaire de rapprochement. Vous savez maintenant tout de l'art et la maniĂšre d'utiliser le vous » ou le tu » en entreprise !L'avis de la rĂ©daction tu» ou vous », un choix personnel DĂ©cider de tutoyer ou de vouvoyer un collĂšgue ou un chef doit se faire naturellement, ne vous forcez pas et surtout, n'imposez pas votre loi aux autres ! Certaines personnes ne supportent pas d'ĂȘtre tutoyĂ©es, vous connaissez l'histoire la libertĂ© des uns commence lĂ  oĂč s'arrĂȘte celle des autres... Et si vous avez le sentiment de ne pas trouver votre place dans votre travail, de ne pas vous Ă©panouir, contactez l'un de nos coachs afin de faire le point et de trouver des solutions ensemble đŸ€— Se comprendre, s'accepter, ĂȘtre heureuse... C'est ici et maintenant !BornToBeMeContacter un coachPlus d'explications en vidĂ©oVous avez aimĂ© cet article ? Alors vous aimerez aussi Je n'aime pas travailler, et alors ?Peut-on pleurer au travail ?Psychologie du travail, quelle utilitĂ© ?Infantilisation au travail une source importante de mal-ĂȘtre Les artistes sont souvent amenĂ©s Ă  travailler avec divers spĂ©cialistes des techniques nĂ©cessaires Ă  la rĂ©alisation de leurs Ɠuvres. Dans certains cas, il s’agit de vĂ©ritables collaborations crĂ©atives. Se pose alors la question de l’auteur, autrement dit de l’attribution Ă  un artiste de la paternitĂ© d’un travail qui est largement collectif. Une enquĂȘte sur trois Ɠuvres d’artistes contemporains permet de mettre en lumiĂšre les tensions et conflits qui peuvent naĂźtre de cette situation, mais aussi les voies par lesquelles ces tensions et conflits peuvent ĂȘtre limitĂ©s ou rĂ©solus. Sauvageot A., 2020, Le partage de l’Ɠuvre, Essai sur le concept de collaboration artistique, Paris Éditions L’Harmattan. Les dĂ©fis de l’innovation dans le contexte de l’art contemporain L’art contemporain est de plus en plus souvent contraint d’importer des technologies parmi les plus sophistiquĂ©es, tant du point de vue de la nature des matĂ©riaux que de son process. Face au dĂ©fi de l’innovation, l’artiste peut en effet difficilement Ă©viter d’avoir recours Ă  des compĂ©tences qui lui sont trĂšs gĂ©nĂ©ralement Ă©trangĂšres, qu’il s’agisse de savoirs qui ont beaucoup Ă©voluĂ© – la gravure par exemple – ou des apports des nouvelles technologies – le numĂ©rique, la robotique, l’intelligence artificielle, entre autres. De tels apports ne sauraient intervenir sans orienter tangiblement la conception de l’Ɠuvre telle qu’elle a Ă©tĂ© pensĂ©e initialement, de mĂȘme que sa concrĂ©tisation, voire sa scĂ©narisation. Toutes incidences qui font de l’artiste, comme le souligne Pierre-Michel Menger, un professionnel Ă  part entiĂšre et non pas un crĂ©ateur Ă©thĂ©rĂ©, soumis aux seules exigences du talent qui lui serait dĂ©volu. Les Ă©tudes sociologiques, fouillant in situ l’Ɠuvre et les acteurs qui la conduisent – de sa conceptualisation jusqu’à sa rĂ©alisation – ont illustrĂ© l’incroyable fourmiliĂšre dont sa fabrication est issue. Manager autant que crĂ©ateur, l’artiste se doit en effet de nouer de nombreuses collaborations, que celles-ci soient d’ordre institutionnel, mĂ©diatique ou technologique. Si les artistes reconnaissent un certain partage des tĂąches, de nombreuses questions cruciales se posent nĂ©anmoins en quoi ces collaborations contribuent-elles Ă  rĂ©orienter leur projet ? Peuvent-elles conduire Ă  une redĂ©finition de celui-ci ? Comment les artistes vivent-ils cet empiĂštement sur leurs prĂ©rogatives d’auteur ? Se pose en effet, la question de la paternitĂ© de l’Ɠuvre, mĂȘme s’ils sont bien peu enclins Ă  en partager l’autoritĂ©. Une Ă©tude rĂ©cente Le partage de l’Ɠuvre » Cette Ă©tude n’entend pas rĂ©duire Ă  nĂ©ant la crĂ©ativitĂ© des artistes – tant s’en faut – mais examiner au plus prĂšs la nature et le poids des collaborations qu’implique tout accomplissement artistique. Il ne s’agit pas d’un tour d’horizon vouĂ© Ă  des gĂ©nĂ©ralisations hĂątives mais d’une focalisation sur la rĂ©alisation de trois Ɠuvres prĂ©cises signĂ©es par trois artistes diffĂ©rents dont la notoriĂ©tĂ© dans le domaine de l’art contemporain international est acquise. Virgile Novarina ESA/CNES Des entretiens soutenus ont Ă©tĂ© rĂ©alisĂ©s avec d’une part, ces trois artistes relevant de lieux et de registres esthĂ©tiques diffĂ©rents, d’autre part avec les collaborateurs ayant contribuĂ© de maniĂšre significative Ă  leur Ɠuvre. Il s’agit de Miquel BarcelĂł Ă  propos des vitraux rĂ©alisĂ©s en tandem avec le verrier Jean-Dominique Fleury dans la chapelle Sant Pere de la cathĂ©drale de Palma de Majorque 2006-2007, Eduardo Kac Ă  propos de son Ɠuvre TĂ©lescope IntĂ©rieur, rĂ©alisĂ©e en partenariat avec Thomas Pesquet lors du sĂ©jour de celui-ci au sein de la Station Spatiale Internationale Mission Proxima, 2017 et CĂ©leste Boursier-Mougenot Ă  propos d’offroad, une Ɠuvre prĂ©sentĂ©e en 2014 au MusĂ©e des Abattoirs de Toulouse avec, entre autres, Guilhem de Gramont, constructeur. Trois artistes donc et trois Ɠuvres qui ont nĂ©cessitĂ© un montage institutionnel et une collaboration complexe – ce qui ne veut pas dire nĂ©cessairement conflictuels – avec des professionnels de compĂ©tences diverses. TrĂšs diffĂ©rents dans leur dĂ©marche et leur positionnement dans le contexte de l’art contemporain – ce qui renforce l’intĂ©rĂȘt de cette Ă©tude – ils ne sont pas pour autant sans partager quelques points communs. Outre leur appartenance Ă  une mĂȘme gĂ©nĂ©ration, chacun d’entre eux cultive une approche que l’on pourrait qualifier de pluridisciplinaire, multipliant l’exploration de matĂ©riaux et de techniques trĂšs diversifiĂ©s. Tous trois partagent Ă©galement un dĂ©nominateur commun quant Ă  leur prĂ©dilection pour toutes les formes du vivant – proximitĂ© primitive avec l’animal chez Miquel BarcelĂł jusqu’à la tentation transgĂ©nique chez Eduardo Kac et CĂ©leste Boursier-Mougenot pour qui plantes, animaux et objets banals peuvent excĂ©der leur nature. L’inĂ©gal accĂšs des rĂŽles et des statuts De cette Ă©tude rĂ©sultent quelques constantes qui donnent Ă  rĂ©flĂ©chir. Les rĂŽles, lors de la prĂ©sentation du projet ont le plus souvent un contour bien dĂ©fini c’est l’artiste et lui seul qui Ă©nonce le projet tel qu’il l’a conçu. C’est lĂ  son rĂŽle de concepteur, de crĂ©ateur, qui ne peut ĂȘtre remis en cause sous peine de dĂ©truire la base sur laquelle repose le partenariat et de fait le projet initial ne sera jamais discutĂ© de front. Il est posĂ© comme un Ă©noncĂ©, un acte de droit dont la lĂ©gitimitĂ© ne peut ĂȘtre remise en cause. Mais, en rĂ©alitĂ©, la pratique de coopĂ©ration se dĂ©veloppe de maniĂšre endogĂšne, bien davantage dans le cours de l’action que sous la contrainte de rĂšgles qui lui seraient extĂ©rieures. DĂšs que l’on fouille les interactions qui se jouent dans l’espace collaboratif, on se rend compte que les rĂŽles sont souvent redĂ©finis par les pratiques elles-mĂȘmes. La maniĂšre essentielle par laquelle l’artiste instaure son autoritĂ© s’inscrit dans ses prises de dĂ©cision. GĂ©nĂ©ralement Ă©tablie pour la durĂ©e limitĂ©e de la rĂ©alisation d’un projet, une collaboration rassemble des individus disparates qui le plus souvent ne se connaissaient pas au prĂ©alable et qui vont devoir conjuguer leurs savoir-faire dans un contexte qui porte sa part d’alĂ©as et d’incertitude. Dans un dĂ©lai trĂšs court, chaque journĂ©e consiste Ă  rĂ©soudre les problĂšmes que le dĂ©ficit d’une dĂ©finition initiale rigoureuse ne manque pas de soulever – quelques fois bĂ©nins, quelques fois plus sĂ©rieux au point d’invalider l’Ɠuvre telle qu’elle a Ă©tĂ© prĂ©conçue par l’artiste. La rĂ©alisation collective se prĂ©sente ainsi comme une suite de tĂątonnements dont les rĂ©sultats nĂ©cessitent d’ĂȘtre validĂ©s ou non. Si l’exposĂ© des difficultĂ©s et de leur possible rĂ©solution se font de maniĂšre concertĂ©e, impliquant parfois toute l’équipe qui entoure l’artiste, seul celui-ci, pesant le pour et le contre lorsqu’il n’est pas d’emblĂ©e convaincu, est Ă  mĂȘme de prendre la dĂ©cision, quitte Ă  devoir revenir sur celle-ci. Seul l’artiste, est lĂ©gitime pour ces dĂ©cisions qui seront irrĂ©futablement historicisĂ©es en relation au nom propre de l’auteur » comme l’écrit François Deck. Si la prise de dĂ©cision peut ĂȘtre prĂ©cĂ©dĂ©e par de nombreuses tentatives de rĂ©solution des difficultĂ©s et intervenir Ă  la suite d’une sĂ©rie de concertations, elle peut aussi intervenir de maniĂšre pĂ©remptoire. C’est d’un geste souverain que l’artiste peut dĂ©clarer son Ɠuvre terminĂ©e, ce qui fait basculer la collaboration dans un dĂ©cisionnisme qui clĂŽt la coopĂ©ration. Les affres de la rĂ©putation et l’assignation de l’Ɠuvre La rĂ©putation de l’artiste, assurĂ©e par lui-mĂȘme ou par l’ensemble des dispositifs intermĂ©diaires, se doit de mettre en avant un nom – le sien – associĂ© aux Ɠuvres qu’il authentifie, Ă  l’exclusion de ceux qui, en retrait, ont collaborĂ© Ă  leur rĂ©alisation. Le principe du renom, de la notoriĂ©tĂ© ne souffre pas la reconnaissance de la division du travail. Comme l’écrit l’historienne de l’art Isaline Bouchet L’économie artistique est fondĂ©e sur l’échange d’Ɠuvres d’art Ă  auteur unique. Tant que l’architecture physique et sociale des espaces consacrĂ©s Ă  l’art demeure le cadre dominant des pratiques artistiques, le co-autorat ne peut guĂšre se percevoir autrement que comme une entrave Ă  la sorte d’individualisme possessif sous-jacent Ă  la notion d’autorat
 ». Toute Ɠuvre artistique se doit d’ĂȘtre soumise Ă  des procĂ©dures de lĂ©gitimation. Celles-ci sont principalement de deux ordres, d’une part, l’accompagnement de diffĂ©rents discours instaurateurs dĂ©clarations d’intention, rĂ©flexions du crĂ©ateur, prescriptions des galeristes, des commissaires, des critiques
, d’autre part, son discours sur l’Ɠuvre a en lui-mĂȘme une valeur de prescription et tend Ă  se faire autorĂ©fĂ©rentiel. Les artistes, concernant leur Ɠuvre, se doivent en effet d’établir le sens qui peut ou doit lui ĂȘtre donnĂ©. Par l’originalitĂ© du concept qu’il met en avant, l’artiste impose son nom sur le marchĂ© de l’art. La lĂ©gitimation de l’Ɠuvre d’art passe par son assignation Ă  un auteur qui, dans le contexte du marchĂ© de l’art, s’accompagne mal du pluriel, sauf s’il s’agit bien entendu d’un duo – tel Pierre et Georges – qui fonde leur notoriĂ©tĂ© sur leur indistinction. La signature atteste l’unicitĂ© et l’authenticitĂ© de l’Ɠuvre, proclame son individuation, sa subjectivitĂ©, la prĂ©sence physique de l’auteur dans son Ɠuvre qui engage sa postĂ©ritĂ©. Quand bien mĂȘme, certains artistes s’insĂšrent dans une dĂ©marche rĂ©flexive en se rĂ©clamant, par exemple de pratiques collaboratives revendiquĂ©es comme telles, peu d’entre eux accĂšdent Ă  la starisation qu’impose le marchĂ© de l’art concurrentiel. D’inĂ©vitables frustrations versus un sentiment d’enrichissement collectif Si les collaborations sont souvent sources d’enrichissement, elles gĂ©nĂšrent aussi des dĂ©sillusions qui peuvent prendre la forme de frustrations. Elles sont inĂ©vitablement un lieu de tensions, voire de conflits, un lieu oĂč se confrontent les tutoiements et la convivialitĂ© avec l’égotisme autoritaire personnalisĂ© par la prĂ©sence de l’artiste. Si la coopĂ©ration occasionnelle prend en effet aisĂ©ment la forme d’un partage convivial, elle se transforme souvent avec l’apparition d’un sentiment d’instrumentalisation. Entre collaboration et prestation de service la confusion peut s’instaurer et s’accompagner d’un sentiment d’injustice. Chez les informaticiens le glissement s’opĂšre souvent. Ils peuvent avoir l’impression de travailler un peu Ă  Ă©galitĂ© avec l’artiste et mĂȘme considĂ©rer que l’Ɠuvre n’aurait pu exister sans l’appareillage numĂ©rique qu’ils ont mis en place mĂȘme s’ils sont conscients que celle-ci n’existerait pas non plus sans le concept qui l’a initiĂ©e. Les frustrations gĂ©nĂ©ralement non dites s’accompagnent d’un sentiment d’injustice refoulĂ© qui peut naĂźtre de l’appropriation radicale de l’Ɠuvre par l’artiste, alors mĂȘme qu’il y a eu entiĂšre coopĂ©ration, voire une dĂ©lĂ©gation des taches, au cours de sa rĂ©alisation. Mais les tensions et les conflits se vivent en situation, seuls les souvenirs heureux, Ă  l’exception de quelques rancƓurs tenaces, demeurent et s’inscrivent dans la mĂ©moire d’un engagement collectif. Le sentiment qui prĂ©vaut est celui d’avoir vĂ©cu un enrichissement par l’échange des idĂ©es, des compĂ©tences, la mise en commun des comportements et personnalitĂ©s de chacun. Le transfert d’expĂ©riences et de rĂ©fĂ©rences est souvent mentionnĂ© et ce sont parfois les incompĂ©tences des uns qui enrichissent les compĂ©tences des autres face Ă  la nĂ©cessitĂ© de dĂ©passer les obstacles. Une entraide mutuelle s’instaure. Les rĂ©cits des moments d’amitiĂ© et d’entraide peuvent bien sĂ»r, masquer les non-dits – l’appropriation a posteriori par les artistes de ce qui a Ă©tĂ© fait dans une fiĂšvre commune, les sautes d’humeur et les propos humiliants, etc. Mais ce qui n’est pas dit ou juste Ă©voquĂ© en sourdine, tient moins au sacrilĂšge qu’occasionnerait un effritement de la fĂ©licitĂ© de l’Ɠuvre, qu’à une sorte de solidaritĂ© dans laquelle chacun s’est engagĂ© et qu’il est impensable de ruiner dans sa charge symbolique. Si chacun prĂ©fĂšre faire abstraction de ses rĂ©criminations, c’est parce que le rĂ©cit d’une collaboration rĂ©ussie grandit bien davantage que des propos mitigĂ©s assimilables Ă  des mesquineries. Bouchet I., 2004, Parcours d’un duo et d’un collectif d’artistes », Plastik, 2004, n°4. CrĂ©dits images en CC Flaticon Freepik, geotatah, Virgile Novarina ESA/CNES, monkik, Eucalyp

qu implique le tutoiement dans une relation