DĂ©couvrezdes commentaires utiles de client et des classements de commentaires pour Batman Contre Le fantĂŽme masquĂ© sur Amazon.fr. Lisez des commentaires honnĂȘtes et non biaisĂ©s sur les produits de la part nos utilisateurs. Continuer sans accepter. Choisir vos prĂ©fĂ©rences en matiĂšre de cookies. Nous utilisons des cookies et des outils similaires qui
RegarderBatman contre le fantÎme masqué complet Téléchargement hd. Regarder Batman contre le fantÎme masqué complet dual audio Téléchargement. Regarder Batman contre le fantÎme masqué complet Téléchargement in français dubbed. Regarder Batman contre le fantÎme masqué complet Téléchargement mp4. Regarder Batman
Jetiens à rassurer les futurs acheteurs: l'exemplaire que j'ai commandé le 06/02/2021 dispose bien de la VF Française, avec les voix de Richard Darbois (Batman) et de Pierre Hatet (Joker). Une remasterisation de bonne qualité :).
Unparrain de la pĂšgre est assassinĂ© par un homme en cape noire. Le nouveau procureur Arthur Reeves accuse Batman. DĂ©sormais traquĂ©, Batman enquĂȘte pour
Batmanet Mr. Freeze : Subzero (Batman and Mr Freeze: SubZero) est un long métrage d'animation américain réalisé par Boyd Kirkland, produit par Warner Bros., et sorti directement en VHS en 1998.Il s'agit du second long-métrage basé sur la série télévisée Batman, aprÚs Batman contre le fantÎme masqué (1993).. Synopsis. Lorsque Mr
Batmancontre le FantÎme masqué est le premier film dérivé de la fameuse série de 1992, De plus, la VF "de France" est aussi disponible en VOD et continue de passer à la télévision. Ce film a reçu un énorme succÚs critique, compensant aux USA un résultat décevant au box-office (dû à une campagne promotionnelle tardive, le film ayant été
of4699. Chers habitants de Gotham vivant en France, Batman a besoin de vous, son chef-d'Ćuvre Contre le fantĂŽme MasquĂ© reste toujours invisible en France en dvd et Blu-ray, hors prochainement le 25 juillet ce bijou noir de l'animation basĂ© sur la sĂ©rie animĂ©e va avoir le droit Ă une sortie en blu-ray sur ses terres. Son Bat-signal doit parcourir les frontiĂšres afin que le Chevalier Noir ne reste pas dans l'ombre. Ce film culte pour toute une gĂ©nĂ©ration n'a eu le droit en France qu'a une vhs et une sortie en vod. Envoyons tous notre Bat-signal Ă Warner France afin qu'il fasse le nĂ©cessaire , pour enfin sortir Batman Contre le FantĂŽme MasquĂ© en Dvd et Blu-ray avec sa vf d'origine Richard Darbois , Pierre Hatet.....
Bande-annonce Notes et avis Tamer than live-action, but still moody, violent. Distribution et Ă©quipe technique Informations Studio WB Genre Enfants et famille Sortie 1993 Copyright © 1993 Warner Bros. Entertainment Inc. All rights and all related characters and elements are trademarks of and DC Comics. All rights reserved. Langues Principale Anglais StĂ©rĂ©o Additionnelles Allemand StĂ©rĂ©o, Bulgare Sous-titre, Danois Sous-titre, Finnois Sous-titre, Français StĂ©rĂ©o, Grec Sous-titre, Hongrois Sous-titre, NorvĂ©gien Sous-titre, NĂ©erlandais Sous-titre, Polonais Sous-titre, Portugais Sous-titre, Russe Sous-titre, SuĂ©dois Sous-titre, TchĂšque Sous-titre, Turc Sous-titre, Ukrainien Sous-titre Dâautres ont aussi achetĂ© Films inclus dans Enfants et famille
The Batman âą RĂ©alisĂ© par Matt Reeves â sortie le 2 mars 2022 au cinĂ©ma â [RĂ©sumĂ© officiel] Deux annĂ©es Ă arpenter les rues en tant que Batman et Ă insuffler la peur chez les criminels ont menĂ© Bruce Wayne au cĆur des tĂ©nĂšbres de Gotham City. Avec seulement quelques alliĂ©s de confiance â Alfred Pennyworth, le lieutenant James Gordon â parmi le rĂ©seau corrompu de fonctionnaires et de personnalitĂ©s de la ville, le justicier solitaire sâest imposĂ© comme la seule incarnation de la vengeance parmi ses concitoyens. Lorsquâun tueur sâen prend Ă lâĂ©lite de Gotham par une sĂ©rie de machinations sadiques, une piste dâindices cryptiques envoie le plus grand dĂ©tective du monde sur une enquĂȘte dans la pĂšgre, oĂč il rencontre des personnages tels que Selina Kyle, alias Catwoman, Oswald Cobblepot, alias le Pingouin, Carmine Falcone et Edward Nashton, alias lâHomme-MystĂšre le Riddler. Alors que les preuves sâaccumulent et que lâampleur des plans du coupable devient clair, Batman doit forger de nouvelles relations, dĂ©masquer le coupable et rĂ©tablir un semblant de justice au milieu de lâabus de pouvoir et de corruption sĂ©vissant Ă Gotham City depuis longtemps. [DĂ©but de lâhistoire] Le maire de Gotham City est tuĂ© par le Riddler. Ce mystĂ©rieux terroriste laisse des Ă©nigmes annonçant ses futures victimes sur les lieux du crime adressĂ©es Ă Batman. Ce dernier enquĂȘte sur les meurtres du Riddler avec lâaide du lieutenant Gordon. Le justicier qui opĂšre depuis deux ans sâinfiltre dans le repaire de Falcone et de son bras droit, le Pingouin, deux hommes qui dirigent la mafia. Le Chevalier Noir trouve une autre alliĂ©e inattendue Selina Kyle et le duo investigue sur plusieurs affaires qui semblent liĂ©es⊠[Critique â ne contient pas de rĂ©vĂ©lations majeures] Matt Reeves rĂ©ussit son audacieux pari ajouter une nouvelle itĂ©ration de lâhomme chauve-souris au cinĂ©ma avec une vision novatrice. Dans The Batman, place Ă lâinvestigation et au parcours croisĂ© de deux ĂȘtres, Bruce Wayne et Selina Kyle. Sans surprise, le long-mĂ©trage adopte un ton volontairement sombre, une approche trĂšs terre-Ă -terre, quasiment artisanale ». DotĂ©e dâune tension continue, dâun scĂ©nario palpitant avec des rebondissements et dâune direction artistique particuliĂšrement soignĂ©e photographie, musique, mise en scĂšneâŠ, la fiction rejoint les meilleures adaptations du Chevalier Noir sur grand Ă©cran ! NĂ©anmoins, elle nâĂ©chappe pas Ă quelques dĂ©fauts dâordre technique principalement, quâon dĂ©taille juste aprĂšs mais le divertissement intelligent » est bien prĂ©sent et le plaisir immense. The Batman a beau durer 2h55 gĂ©nĂ©rique compris, il bĂ©nĂ©ficie dâun rythme haletant sans temps mort qui permet de ne pas sâennuyer. Ă contrario, il enchaĂźne certaines sĂ©quences abruptement, sans laisser le temps au spectateur et Ă ses personnages de respirer un peu entre deux scĂšnes dâaction, comme sâil y avait eu des coupes volontaires dans le montage il se murmure quâil y a eu prĂšs de 4h de rush⊠On pense par exemple au moment oĂč Bruce rĂ©sout une Ă©nigme dans son repaire puis, une seconde aprĂšs, atterrit dans le lieu fraĂźchement dĂ©couvert. De mĂȘme, aprĂšs une incroyable fuite du justicier du GCPD en wingsuit, le justicier vient Ă peine de se fracasser sur le sol, quâune Ă©niĂšme ellipse le montre ailleurs, frais et en costume, prĂȘt Ă repartir Ă lâaction. Câest clairement lâun des dĂ©fauts du film qui casse une certaine immersion. Parmi les autres points faibles, signalons le peu de prĂ©sence dâAlfred, presque rĂ©duit Ă de la figuration Andy Serkis, impeccable au demeurant et au look inspirĂ© par Terre-Un â on y reviendra, et mĂȘme de Bruce Wayne en civil sans son masque. Il subsiste une certaine froideur entre tous ces protagonistes, incluant Gordon Jeffrey Wright, roc infaillible dont on ne saura pas grand chose de ses premiĂšres rencontres et sa relation privilĂ©giĂ©e avec Batman mais ce nâest pas grave, il nây en a pas besoin, on lâa dĂ©jĂ vu autrement par le passĂ©. Heureusement, Selina Kyle impeccable ZoĂ« Kravitz apporte un peu plus dâĂ©motions Ă lâensemble, prise entre sa croisade et ses relations personnelles. Beaucoup de scĂšnes dâaction sont impressionnantes, brutales et sanglantes comme en attestaient les bandes-annonces. Reste que celle qui Ă©tait censĂ©e lâune des plus Ă©piques et spectaculaire ne lâest pas assez ; la course-poursuite en voiture entre Batman et Le Pingouin Colin Farrell, mĂ©connaissable, longuement aperçue dans la bande-annonce, manque en effet cruellement de lisibilitĂ© et de fluiditĂ© probablement moins en IMAX mais tout de mĂȘme. Câest peut-ĂȘtre la premiĂšre fois que le cĂŽtĂ© dĂ©tective de Batman est autant mis en avant. LĂ aussi câĂ©tait plus ou moins prĂ©visible mais câest rĂ©jouissant. Entre les Ă©nigmes du Riddler et les enquĂȘtes multiples qui gravitent autour des actes du vilain, Gordon et Batman se creusent les mĂ©ninges assez souvent. Ă ce titre, les bandes-annonces en dĂ©voilaient un peu trop malheureusement comme souvent cĂŽtĂ© marketing chez Warner Bros. Les indices sur les prochaines victimes peuvent ĂȘtre comprises par le spectateur, le texte reste intelligible et pas obscur pour suivre lâenquĂȘte en mĂȘme temps que les hĂ©ros. Lâaction nâest pas en reste, avec des scĂšnes imposantes, comme lâentrĂ©e dans une boĂźte de nuit presque en plan-sĂ©quence avec un Batman qui combat Ă mains nues plusieurs personnes, sa fuite du commissariat, ses affrontements nocturnes, etc. Si le justicier opĂšre depuis deux ans et vingt ans aprĂšs la mort de ses parents, il nâen reste pas moins encore impulsif, parfois inexpĂ©rimentĂ©. Les vidĂ©os promotionnelles mettaient en avant un hĂ©ros rĂ©pĂ©tant Je suis la Vengeance », lĂ©gitiment quelques craintes des futurs fans Batman Ă©tant lâopposĂ© de la vengeance mais, Ă©videmment, câest le parcours du justicier tout au long du film qui lâamĂšneront Ă changer de mantra de façon subtile. La mise en scĂšne propose aussi quelques vues subjectives bienvenues et beaucoup de camĂ©ras fixes » sur des morceaux de vĂ©hicules ou filmant des visages de comĂ©diens en mouvements intenses façon GoPro. Une certaine singularitĂ© qui contribue, une fois de plus, Ă lâapproche artisanale » souhaitĂ©e. De grands moments dâintensitĂ© La musique de Michael Giacchino est une merveille. AprĂšs des bandes originales sublimes la sĂ©rie Lost, Les Indestructibles⊠ou moyennes la trilogie Spider-Man, Jurassic World Fallen KingdomâŠ, le compositeur â qui avait dĂ©jĂ ĆuvrĂ© pour les deux derniers excellents opus de la trilogie La PlanĂšte des Singes tournĂ©s par Reeves â revient avec plusieurs thĂšmes mĂ©morables lâOST complĂšte est dĂ©jĂ disponible sur YouTube, SpotifyâŠ. Un ultime reproche tout de mĂȘme celui sur Batman est beaucoup, beaucoup trop prĂ©sent. On le martĂšle Ă toutes les sauces, assommant presque le spectateur. Dommage car les partitions contribuent Ă rendre lâentiĂšretĂ© du mĂ©trage sous tension, Ă vif, employant de grands moments dâintensitĂ© et contribuant Ă une Ă©motion tout en retenu autour de Catwoman, dâun certain mystĂšre et de la figure hĂ©roĂŻque du Chevalier Noir. Presque un sans faute donc ! On lâentendait aussi dans le matĂ©riel promotionnel, Something in the way de Nirvana revient deux fois Ă©galement dans le film â Je voyais une personne solitaire qui fait de la musique avec des amplis Ă©talĂ©s dans un Wayne Manor dĂ©labrĂ© quand je songeais Ă mon Batman, expliquait Reeves. Et câest ce qui mâa attirĂ© vers Robert Pattinson. Il avait ce cĂŽtĂ© rockânâroll et autodestructeur, et jâĂ©tais excitĂ© de voir quâil sâidentifiait au personnage. » Il faut dire que Bruce Wayne continue de donner lâimpression dâĂȘtre oisif et reclus » comme lui reproche la future maire de Gotham. Sâil ne chĂŽme pas, le milliardaire se complait en revanche dans sa solitude excessive et ses activitĂ©s nocturnes. On ne voit jamais Bruce Wayne parader avec des femmes ou sâoccuper de ses entreprises il est encore trop jeune pour façonner cette image publique et professionnelle obligatoire pour trancher avec son alias super-hĂ©roĂŻque. On ne distinguera jamais un sourire non plus sur son visage, tout juste une obsession morbide pour son combat et un regard tantĂŽt perdu, tantĂŽt enragĂ©, toujours cĂ©rĂ©bral. Si on voit peu Bruce en civil, Reeves le justifie de façon simple il ne sait pas comment ĂȘtre Bruce Wayne ». Le milliardaire met du temps Ă comprendre quâutiliser sa rĂ©elle identitĂ© peut ĂȘtre opportun comme une couverture. CĂŽtĂ© casting, si on regrette la faible prĂ©sence de Serkis comme vu plus haut, il nây a rien Ă redire. Robert Pattinson est impressionnant tout du long, peut-ĂȘtre trop monolithe parfois mais comme ont pu lâĂȘtre tout autant Christian Bale et, surtout, Ben Affleck. Violent comme pas permis dans ses combats Ă mains nues rappelant parfois ceux de lâexcellente saga de jeux vidĂ©o Batman â Arkham, sur la retenue dans dâautres situations â trĂšs bien interprĂ©tĂ© malgrĂ© tout grĂące Ă son travail corporel et au facial de Pattinson. Il incarne solidement le justicier, de temps en temps trĂšs mutique donc son charisme officie Ă la place. Le film sâattarde sur lâĂ©volution de Batman mĂȘlĂ©e Ă celle de Catwoman, ou plutĂŽt sa transition entre justicier presque amateur » vers un professionnalisme obligatoire pour sa croisade, couplĂ© Ă son investigation autour des meurtres du Riddler. Matt Reeves secoue Batman, qui doit se frayer un chemin pour arriver du bon cĂŽtĂ©, clamait le producteur Dylan Clark. Le rĂ©alisateur voulait montrait la psychologie de son hĂ©ros. Celle dâun personnage imparfait, au dĂ©but de sa carriĂšre de Batman, alors quâil ne sait pas vraiment comment il doit lâĂȘtre, affirmait Reeves. Le cheminement, pour parvenir Ă comprendre cela, est trĂšs personnel. » Câest clairement ce qui est au cĆur de The Batman. On a lâimpression quâil a envie de mourir en sortant le soir, Ă©voquait de son cĂŽtĂ© Robert Pattinson Ă juste titre. Jâai toujours lâimpression quâil veut continuer Ă recrĂ©er la nuit oĂč ses parents sont morts. Finalement, il nâa mĂȘme pas vraiment beaucoup dâĂ©quipements technologiques, simplement une armure pare-balles, mais câest lâessentiel. » Matt Reeves a la trĂšs bonne idĂ©e de ne pas revenir une Ă©niĂšme fois sur le traumatisme de Bruce le meurtre de ses parents ou son dĂ©sir dâĂȘtre justicier, ses premiers pas costumĂ©s, bref, ses origines. Une expĂ©rience sensorielle et viscĂ©rale Beaucoup de films ont montrĂ© le moment oĂč Bruce Wayne dĂ©cide de devenir Batman, et ils lâont trĂšs bien fait, dĂ©clarait-il. Je savais que je voulais le montrer jeune, sans faire une origin story pour autant. Que vous le dĂ©couvriez en plein dans son expĂ©rience criminologique. LâidĂ©e de devenir Batman repose sur le fait de voir si lâon peut intimider les criminels pour faire baisser la criminalitĂ©. [âŠ] Il est torturĂ© par ces consĂ©quences, et je voulais quâil cherche Ă se dĂ©passer, pour voir sâil peut avoir un autre effet sur la ville. LâidĂ©e dâavoir un Batman qui nâest pas parfait mâa aidĂ© dans ma recherche dâune approche diffĂ©rente. Et cela nous donne un Batman avant tout motivĂ© par la vengeance. Chaque personne quâil croise fait, en quelque sorte, Ă©cho Ă ce qui est arrivĂ© Ă ses parents. Notre Bruce Wayne est donc un type trĂšs perturbĂ©, qui a entre 20 et 30 ans, cherche Ă ce que ses actes comptent, se surpasse, et se rĂ©vĂšle accro Ă cette expĂ©rience trĂšs sensorielle vous sortez la nuit en mettant un masque pour que personne ne sache qui vous ĂȘtes, vous cachez votre identitĂ©, vous allez dans un quartier rĂ©putĂ© pour ses criminels, vous cherchez les ennuis, et cela vous fait presque planer. » Plus sombre et plus violent en somme, pour une expĂ©rience sensorielle pour le spectateur et le hĂ©ros, une expĂ©rience viscĂ©rale dans tous les cas. Câest ce quâon ressent devant le long-mĂ©trage, le pari est remportĂ© haut la main ! ZoĂ« Kravitz propose une Selina Kyle tour Ă tour mystĂ©rieuse, forte et fragile, en phase avec lâADN du personnage. Jamais vulgaire, toujours dans une sĂ©duction Ă©lĂ©gante et un double voire triple jeu qui reprĂ©sente bien Catwoman et son indĂ©pendance habituelle. Dâailleurs, elle nâest jamais nommĂ©e ainsi dans lâĆuvre comme câĂ©tait dĂ©jĂ le cas dans The Dark Knight Rises. On est bel et bien proche de la Selina dâAnnĂ©e Un et du Dernier Braquage. Kravitz et Pattinson forment un couple atypique qui fonctionne bien, leur Ă©volution respective est au cĆur du film avec deux ĂȘtre torturĂ©s Ă leur façon et dans leur quĂȘte de⊠vengeance. La romance entre les deux reste minime mais suffisamment efficace pour convaincre. Le Riddler est campĂ© par Paul Dano, qui apparaĂźt quasiment masquĂ© tout au long de la fiction. MalgrĂ© tout, il procure une dimension horrifique aisĂ©ment Ă son personnage, bien loin du fantasque et loufoque Jim Carrey de Batman Forever, plus proche du terroriste urbain et en quĂȘte dâune certaine reconnaissance dĂ©peint dans quelques comics comme le deuxiĂšme tome de Terre-Un. NĂ©anmoins, cette adaptation du Sphinx est peut-ĂȘtre la plus Ă©loignĂ©e du personnage de la mythologie tant cela pourrait ĂȘtre nâimporte qui » comprendre un manipulateur comme le Joker de Nolan, potentiellement un Anarky ou encore un tueur en sĂ©rie façon Saw â impossible de ne pas penser Ă la franchise horrifique en voyant quelques piĂšges et le mode opĂ©ratoire de ce Riddler !. Nul doute que les fans de Prisoners Denis Villeneuve seront Ă nouveau convaincus par lâinterprĂ©tation de Dano, qui reste emprunt Ă une forme de folie. Colin Farrell joue un Pingouin trĂšs proche de ceux des comics rĂ©cents, tour Ă tour alliĂ© et ennemi de Batman, en conflit avec lui ou effrayĂ© par lâhomme chauve-souris. Sâil est mĂ©connaissable sous son maquillage, le comĂ©dien crĂšve lâĂ©cran durant ses apparitions et contribue Ă la bonne surprise du film. Le montage ne laisse en revanche pas assez de place au trĂšs convaincant Jeffrey Wright en Gordon pour le suivre davantage dans sa vie privĂ©e est-il mariĂ©e ? a-t-il une fille ?. Il ne se fait pas voler la vedette par Batman mais presque et apparaĂźt â pour lâinstant en tout cas â comme le simple alliĂ© cĂŽtĂ© GCPD ce quâest inextricablement Gordon bien sĂ»r, sans quâil soit fouillĂ© davantage. Ce roc contre la corruption apporte tout de mĂȘme le mince espoir dont a inĂ©vitablement besoin la ville et le film, histoire de ne pas trop sombrer dans le noir total. Ătonnamment, le duo Batman/Gordon semble de temps en temps ĂȘtre trĂšs lent » dans leur façon de se mouver, un immobilisme volontaire qui dĂ©note avec le reste mais ce nâest pas bien grave. Lâapproche parfois trĂšs artisanale, rugueuse et brute de la panoplie de Batman confĂšre cette dimension rĂ©aliste » chĂšre Ă Matt Reeves. Encore plus que chez Christopher Nolan notamment dans The Dark Knight et The Dark Knight Rises. Cela nâempĂȘche pas la photographie dâĂȘtre hyper soignĂ©e par le directeur Greg Fraser, sublimĂ©e dans ses meilleures passages nocturnes intĂ©rieurs ou extĂ©rieurs. Les premiĂšres sĂ©quences du film jouent Ă©normĂ©ment sur cette notion dâobscuritĂ© et de peur quâelle engendre pour dâĂ©ventuelles apparitions de Batman â surtout si le Bat-Signal est allumĂ©. Pour revenir Ă lâapproche trĂšs terre-Ă -terre du Chevalier Noir et du film dâune maniĂšre gĂ©nĂ©rale, il est plaisant de constater quelques Ă©vidences Ă lâĂ©cran comme le maquillage noir autour des yeux de Bruce quand il revĂȘt son masque câest logique mais toujours absent des autres fictions. Le jeune justicier transporte son Ă©quipement dans un sac Ă dos, se dĂ©place principalement Ă moto â dans un rĂ©seau souterrain rappelant un bon concept de Batman Imposter dont lâauteur, Mattson Tomlin, a justement briĂšvement participĂ© Ă lâĂ©criture du scĂ©nario de The Batman ; câest probablement une de ses idĂ©es qui a Ă©tĂ© injectĂ©e dedans avec peut-ĂȘtre quelques dialogues incisifs dont il faisait part dans la bande dessinĂ©e. Les seuls Ă©lĂ©ments flirtant » avec un autre genre que le polar, lâaction et lâaventure sont trĂšs limitĂ©s une lentille de contact permettant de filmer et enregistrer en vidĂ©o ce que celui qui la porte voit et mĂȘme de le diffuser en direct. Ce gadget » digne de James Bond ou Mission Impossible est lâune des rares choses qui tranchent avec cette fameuse plausibilitĂ© » que souhaitait le cinĂ©aste. Lâusage dâune drogue rejoint Ă©ventuellement cette courte liste puisquâon parle ici dâun trafic de⊠collyre ! Des gouttes dans les yeux pour se dĂ©foncer donc apparemment cela existe dĂ©jĂ dans notre monde. Quelques rares improbabilitĂ©s qui peuvent donc un peu annuler la suspension de crĂ©dulitĂ© » obligatoire pour ce type dâĆuvre sont listĂ©es. Le collier » de prisonnier dâune personne Ă Blackgate qui peut aisĂ©ment passer sa tĂȘte dedans et donc est nullement gĂȘnĂ©âŠ, des malfrats qui se demandent qui est Batman alors quâils sont censĂ©s savoir que lâhomme chauve-souris opĂšre de nuit, surtout quand le Bat-Signal est allumĂ©, un policier qui stoppe le justicier sur une scĂšne de crime alors que ce dernier est accompagnĂ© de Gordon, etc. Rien de bien mĂ©chant mais chez certains spectateurs, cela peut suffire Ă gĂącher une certaine immersion complĂšte. Si Matt Reeves a bien piochĂ© dans plusieurs comics sept officiellement mais cela est Ă nuancer comme nous allons le voir, il nâen adapte concrĂštement aucun en particulier comme il le sous-entendait dĂ©jĂ lors de la promotion du film. On pense, bien sĂ»r, Ă AnnĂ©e Un oĂč dâentrĂ©e de jeu, le metteur en scĂšne utilise la voix off de Bruce/Batman pour introduire son rĂ©cit, comme dans la bande dessinĂ©e. Gordon ne le fera pas en revanche. Du comic culte Ă©crit par Miller, on retrouve aussi la ville sale, dangereuse et embourbĂ©e de corruption. EsthĂ©tiquement, Reeves dĂ©peint pourtant une citĂ© Ă mi-chemin entre le rĂ©el et un certain imaginaire, Ă tendance gothique mais pas aussi prononcĂ©e que chez Burton, plus proche de lâexcellente saga de jeux vidĂ©o Arkham City et Knight du coup que des mĂ©tropoles existantes rappelant New-York ou Chicago. Il y a un Ă©quilibre parfait entre un monde auquel on peut sâidentifier tout en Ă©tant lĂ©gĂšrement mĂ©taphorique, assez pour nous paraĂźtre familier » ajoutait Andy Serkis. Gotham est une mĂ©taphore de notre monde, concluait Reeves. Câest une ville corrompue oĂč chacun cherche Ă parvenir Ă ses fins, et oĂč il est difficile de dĂ©terminer ce qui est bien ou mal. » LâatmosphĂšre lugubre voire austĂšre de Gotham se joue sur plusieurs facteurs dĂ©jĂ dĂ©crits le travail de lumiĂšre, la photographie, la musique enivrante et bien sĂ»r les dĂ©cors. TrĂšs peu de fonds verts ont Ă©tĂ© utilisĂ©s durant le tournage, prĂ©fĂ©rant la crĂ©ation dâun dĂ©cor urbain Ă trĂšs grande Ă©chelle et lâutilisation dâĂ©crans LED comme pour la sĂ©rie The Mandalorian, ce qui se voit malheureusement un peu trop parfois les scĂšnes en haut des toits de Gotham entre Batman et Catwoman notamment. Lâaspect trĂšs cru dâalbums comme AnnĂ©e Un et Ego, est idĂ©al, soutenait Reeves, pour raconter sa fiction comme si elle se dĂ©roulait dans le monde rĂ©el ». Il tente de rĂ©gler ses nĂ©vroses en faisant le justicier. » DâUn Long Halloween, on retient surtout lâenquĂȘte fleuve qui mine The Batman, un rĂ©cit noir et une histoire de dĂ©tective â assurĂ©ment au cĆur du long-mĂ©trage â et le fait que le premier meurtre a lieu Ă Halloween. Le tueur en sĂ©rie Ă©tant le Riddler, les autres inspirations du comic book sont Ă©ventuellement Ă trouver dans le personnage de Falcone. Le professeur dâĂ©criture de scĂ©narios de Reeves Ă©tait justement Jeph Loeb, le scĂ©nariste dâUn Long Halloween ! Ce qui est drĂŽle, câest que je savais quâil avait fait tous ces trucs importants autour de Batman, mais je ne les avais jamais lus » ironisera Reeves. La suite AmĂšre Victoire et le rĂ©cit annexe Catwoman Ă Rome nâont plus grand chose Ă voir avec le film, qui puise, comme on lâa vu, un peu dans Batman Imposter pour son rĂ©seau souterrain des motos. Dans ce dernier, on retrouve aussi une ressemblance graphique entre Bruce/Batman et Robert Pattinson ainsi que le cĂŽtĂ© plutĂŽt torturĂ© et pris de doute du jeune homme. Un aspect qui Ă©tait Ă©galement au centre de Batman Ego, rĂ©pĂ©tĂ© par Reeves comme Ă©tant lâune de ses inspirations premiĂšres, notamment le conflit interne » du protagoniste au centre du comic â Pattinson Ă©voque Ă©galement Ego dans ses lectures de prĂ©dilection pour se prĂ©parer Ă son rĂŽle tout au long de 2019 ainsi que Batman â Shaman inĂ©dit pour lâinstant en VF mais sera probablement dans un tome de la collection Chronicles 1989/1990 dans quelques temps et Batman â Damned. Lâacteur apprĂ©cie les titres versant dans le surnaturel avec des Ă©lĂ©ments spirituels, ce qui nâest absolument pas dans le ton du film de toute façon et heureusement. Ă propos dâEgo, Reeves revenait dessus en martelant quâil voulait entrer dans la tĂȘte du personnage et [s]âintĂ©resser Ă sa psychologie. [âŠ] Une des plongĂ©es les plus profondes se trouve dans Egoââ. Lâauteur se confronte Ă la bĂȘte quâest Batman et câest ce genre de dualitĂ© que je recherche ; câest un type qui tente de rĂ©gler ses nĂ©vroses en faisant le justicier. Il est presque accro à ça, comme on peut lâĂȘtre Ă une drogue ». Une fois de plus, on ne peut lui donner tort en voyant The Batman. Pour lâanecdote, Reeves dĂ©voilait aussi quelques films qui lâont inspirĂ©s Taxi Driver Martin Scorsese, 1976 Chinatown Roman Polanski, 1974 et Klute Alan J. Pakula, 1971. Des classiques du film noir des annĂ©es 70 donc, sâinscrivant comme des ressources Ă©videntes pour construire sa Gotham et son hĂ©ros, en colĂšre, inhibĂ© ; tous deux parfois effrayants. Taxi Driver avait dĂ©jĂ inspirĂ© Todd Philips pour son Joker ainsi quâun autre film de Scorsese, La valse des pantins mais The Batman et Joker nâont strictement rien Ă voir entre eux, ils ne partagent absolument pas le mĂȘme univers. De mĂȘme que The Batman ne fait pas partie du DCEU ou des Worlds of DC, il nâest pas connectĂ© aux autres films mettant en avant Superman, Wonder Woman, Aquaman, etc. Enfin, Matt Reeves imagine mĂȘme sa Batmobile comme objet de vengeance, Ă lâinstar de Christine John Carpenter, 1983, ce qui est effectivement montĂ© de cette sorte dans The Batman. Les fans de comics relĂšveront probablement quelques clins dâĆil Ă des titres cultes. On cite Ă nouveau Terre-Un tant il sonne comme une Ă©vidence entre Alfred calquĂ© dessus le look, son ancien mĂ©tier dâagent⊠et ce Batman impulsif, encore inexpĂ©rimentĂ© et parfois presque antipathique. Il est vraiment trĂšs Ă©tonnant que Matt Reeves ne cite pas cette sĂ©rie dans ses inspirations ! Son Sphinx/Riddler est dâailleurs assez proche de celui du deuxiĂšme tome. De mĂȘme, une partie scĂ©naristique fait Ă©cho aussi bien au rĂ©cent troisiĂšme et dernier tome de Terre-Un, mais Ă©galement Ă des choses abordĂ©es parfois maladroitement dans des rĂ©cits comme Les Portes de Gotham ou ceux Ă©voquant les fondations de la ville â avec plusieurs familles, les Wayne, les Arkham, etc. LâIceberg Lounge rappelle aussi un peu le QG du Pingouin mĂȘme sâil ne sâagit pas dâun casino flottant. LâAn ZĂ©ro semble aussi avoir Ă©tĂ© une petite matrice par rapport au Batman en moto, ses premiers pas en tant que justicier et Ă©ventuellement les inondations vus dans les comics et le film toutes deux causĂ©es par le Riddler. Terminons avec une brĂšve connexion Ă Silence, pas impossible dâavoir Tommy Elliot dans une des suites du film dâailleurs. Attention, il ne faut pas sâattendre Ă des moments du long-mĂ©trage copiĂ©s sur ceux des comics mais des petites rĂ©fĂ©rences, parfois trĂšs courtes et complĂštement anecdotiques, ici et lĂ . De facto, Reeves a bel et bien conçu une intrigue inĂ©dite pour son film, qui fait honneur au mythe de Batman. Il y a un Ă©norme respect du matĂ©riel initial comme lâaspect dĂ©tective et les codes classiques de lâunivers. Contre toute attente, le roman jeunesse prequel du film sâavĂšre un complĂ©ment intĂ©ressant et non un outil marketing supplĂ©mentaire. On y apprenait dedans lâenfance du Riddler, le Manoir Wayne transformĂ© en orphelinat, la haine de Nashton envers Wayne, etc. Des Ă©lĂ©ments qui font sens dans The Batman. On comprend dâailleurs plus aisĂ©ment dans le livre que le milliardaire et son majordome ainsi quâune autre domestique, Dory vivent dans la Tour Wayne et non dans un Manoir â seule une scĂšne dâexplosion permet de saisir la gĂ©ographie des lieux de rĂ©sidence, et encore, cela reste ambigu pour celui qui nâ pas lu ce prequel, dommage. De mĂȘme, la narration et les journaux intimes de Bruce poursuivent ce qui Ă©tait amorcĂ© dans le roman, ajoutant Ă nouveau une certaine cohĂ©sion entre les deux mĂ©diums. The Batman est donc une rĂ©ussite globale sur le fond et presque sur la forme. Quelques loupĂ©s techniques des problĂšmes de rythme et montage de temps en temps, quelques sĂ©quences dâaction peu lisibles ou trop rapides, etc. mais une Ćuvre puissante, sous tension et palpitante â il y a une petite vibe Seven la froideur mĂ©ticuleuse dâun Fincher nâest pas loin. Lâaction se dĂ©roule sur une semaine, le film dure trois heures mais on a dĂ©jĂ envie dây replonger, dây retourner. Matt Reeves rĂ©ussit le tour de force de se dĂ©marquer Ă nouveaux de ses prĂ©dĂ©cesseurs en optant pour une approche ultra rĂ©aliste et encore plus sombre quâauparavant. Un rĂ©cit noir, un polar, qui nâatteint peut-ĂȘtre pas une dimension Ă©pique » mais plus subtile, parfois mĂȘme plus Ă©mouvante, servi par un Batman sauvage, dangereux, organique qui sera probablement clivant, comme toujours mais parvient Ă se renouveler tout en restant familier. Une expĂ©rience viscĂ©rale qui devrait satisfaire les nĂ©ophytes comme les plus passionnĂ©s. Peut-on espĂ©rer une suite ? Ăvidemment, câest comme si câĂ©tait actĂ© ! Tout dĂ©pendra des chiffres mais câest bien parti pour, surtout que les retours critiques sont Ă©logieux. On le savait dĂ©jĂ deux sĂ©ries sur HBO sont en prĂ©paration pour Ă©toffer cet univers une sur le GCPD et une sur le Pingouin. Robert Pattinson est Ă©videmment partant pour continuer dâendosser la cape de toute façon pour ce genre de production, le casting sâengage Ă revenir dans plusieurs suites en cas de succĂšs et Matt Reeves rempiler Ă la rĂ©alisation et Ă lâĂ©criture. Depuis le dĂ©but du projet, des rumeurs de trilogie enflaient ; on se plaĂźt Ă imaginer un second opus avec Poison Ivy en ennemie incarnĂ©e par Jessica Chastain et une approche Ă©colo-fĂ©ministe radicale qui ferait Ă©cho Ă notre sociĂ©tĂ©. Anarky peut Ă©galement ĂȘtre envisagĂ© mais ressemblerait un peu trop au Riddler, lĂ oĂč Freeze serait intĂ©ressant comme alliĂ© dans un premier temps le deuxiĂšme film puis antagoniste le troisiĂšme â Reeves a formulĂ© que Victor Fries le captiver justement. Ăvidemment, impossible de ne pas imaginer le retour du Pingouin et de Catwoman dans les futures fictions liĂ©es Ă cet univers⊠Quant au cĂ©lĂšbre Joker, il serait logique quâil se montre lui aussi. On fantasme Ă©galement sur un FantĂŽme Masqué⊠bref, il y a de quoi faire ! Les extraits dâinterviews proviennent majoritairement dâAllocinĂ© et leur dossier trĂšs instructif autour de The Batman, mis en ligne en fĂ©vrier 2021 en quatre parties. Comment renouveler un hĂ©ros dĂ©jĂ incarnĂ© par 6 acteurs au cinĂ©ma ?, Un Gotham bluffant, de lâaction rĂ©aliste⊠Ce que nous promet lâĂ©quipe du film, Quels films et comic books ont inspirĂ© le rĂ©alisateur Matt Reeves ? et Pourquoi le hĂ©ros fascine toujours film aprĂšs film ?. Quelques propos de Robert Pattinson ont Ă©tĂ© piochĂ©s dans lâinterview publiĂ©e par Urban Comics et dâautres de Reeves dans un dossier de presse de lâĂ©diteur. Les premiĂšres images officielles du film hors tournage et promotion ont Ă©tĂ© dĂ©voilĂ©es fin aoĂ»t 2020 lors du DC FanDome. En amont, le logo et le titre avaient Ă©tĂ© partagĂ©s par Matt Reeves lui-mĂȘme la typographie est trĂšs proche de celle de la sĂ©rie animĂ©e de 1992 ainsi quâun dessin de Jim Lee voir tout en bas de page. Une seconde bande-annonce fut mise en ligne mi-octobre 2021 pour lâĂ©dition 2021 du DC FanFome, soit quatre mois et demi avant la sortie du film 2 mars 2022 en France, 4 mars aux Ătats-Unis. Les deux vidĂ©os sont dans cet article. Retrouver mon article sur les inspirations comics sur Le HuffPost, un podcast oĂč jâai Ă©tĂ© invitĂ© pour parler du film et des comics et la Une du journal lâactu 4 mars.
Ătats-Unis 1993 Titre original Batman â Mask of the Phantasm RĂ©alisation Eric Radomski, Bruce Timm ScĂ©nario Alan Burnett, Paul Dini, Martin Pasko, Michael Reaves Acteurs VO Kevin Conroy, Dana Delany, Hart Bochner Ăditeur Warner bros. DurĂ©e 1h16 Genre Animation, Fantastique Date de sortie DVD/BR 3 octobre 2018 Plusieurs chefs de la pĂšgre locale sont retrouvĂ©s morts Ă la suite dâattentats perpĂ©trĂ©s par un mystĂ©rieux justicier masquĂ©. Alors que Batman se retrouve injustement accusĂ© de ces meurtres, Bruce Wayne doit affronter son passĂ© Ă©motionnel son ex-fiancĂ©e AndrĂ©a Beaumont est de retour Ă Gotham⊠Le film [4,5/5] Film dâanimation dĂ©rivĂ© de la sĂ©rie Batman créée en 1992 par Bruce Timm et Paul Dini, Batman contre le fantĂŽme masquĂ© est sorti sur les Ă©crans amĂ©ricains Ă lâhiver 1993, et sera largement distribuĂ© en vidĂ©o Ă travers le monde durant lâannĂ©e suivante. Et le moins que lâon puisse dire, câest quâil occupe vraiment une place Ă part dans lâunivers de Batman. Avec 82 Ă 88 % de critiques positives sur le site Rotten Tomatoes selon quâon se base sur la critique ou le public et une note de 7,9/10 sur IMDb, le film est en effet souvent considĂ©rĂ© comme le meilleur film dâanimation » sur Batman, et parfois mĂȘme carrĂ©ment comme le meilleur film tout court » sur le Chevalier Noir. Les cĂ©lĂšbres critiques US Gene Siskel et Roger Ebert exprimeront dâailleurs leur regret de nâavoir vu le film que lors de sa sortie vidĂ©o. 25 ans aprĂšs sa sortie, force est de constater que Batman contre le fantĂŽme masquĂ© demeure toujours une sacrĂ©e claque visuelle. Bien sĂ»r lâanimation peut paraĂźtre un peu rudimentaire, mais câĂ©tait dĂ©jĂ le cas en 1993, et finalement, elle confĂšre au film un cĂŽtĂ© vintage » qui colle parfaitement avec son esthĂ©tique gĂ©nĂ©rale, hĂ©ritĂ©e du Film Noir » des annĂ©es 40/50 autant que des dessins animĂ©s de Superman rĂ©alisĂ©s dans les annĂ©es 40 par les studios Fleischer. RĂ©solument tournĂ©s vers un public adulte, lâhistoire et les dialogues rĂ©inventent une partie du passĂ© des personnages principaux Bruce Wayne, le Joker, notamment avec lâintervention du personnage dâAndrea Beaumont, créé par Paul Dini et Alan Burnett Ă lâoccasion du film â Andrea Beaumont fait donc partie de ces personnages de la sĂ©rie animĂ©e qui, Ă lâimage dâHarley Quinn ou Renee Montoya, finiront par intĂ©grer dĂ©finitivement lâunivers DC Comics et Ă©voluer sur dâautres supports. Le film Ă©tait Ă©galement lâoccasion pour les rĂ©alisateurs Bruce Timm et Eric Radomski de rendre hommage Ă Alan Moore et Brian Bolland, grĂące Ă une derniĂšre sĂ©quence assez surprenante dâintensitĂ©, Ă©voquant furieusement par sa violence et le cadre dans lequel elle se dĂ©roule la cultissime bande dessinĂ©e Souriez ! », parue en 1989 chez Comics USA, en 1999 chez Delcourt sous le titre Rire et mourir », puis en 2009 chez Panini Comics / en 2014 chez Urban Comics sous son titre original The killing joke ». Batman contre le fantĂŽme masquĂ© sâimpose donc dĂ©finitivement comme lâun des films les plus incontournables consacrĂ©s Ă Batman une Ćuvre sombre, baroque, puissante et Ă©vocatrice â Ă dĂ©couvrir de toute urgence si vous aimez le personnage et si dâaventure vous ne lâaviez encore jamais vu⊠Le Blu-ray [4/5] Alors que les fans français de Batman attendaient depuis de nombreuses annĂ©es une Ă©dition DVD de Batman contre le fantĂŽme masquĂ© parfois annoncĂ©e, sans cesse repoussĂ©e, câest finalement sur support Blu-ray que dĂ©barquera le film, sous les couleurs de Warner Bros. et de concert avec un coffret de la sĂ©rie animĂ©e de 1992, Ă©galement proposĂ© en Haute DĂ©finition. Comme dâhabitude avec lâĂ©diteur, il nây a pas grand chose Ă redire niveau image et son ce Blu-ray de Batman contre le fantĂŽme masquĂ© constitue de trĂšs loin la meilleure façon de redĂ©couvrir le film aujourdâhui. Bien sĂ»r, tout nâest pas tout rose, mais on mettra sur le compte des limites de lâanimation elle-mĂȘme la tendance quâa le piquĂ© de varier brutalement dâune sĂ©quence Ă lâautre dans les meilleurs moments, la prĂ©cision est littĂ©ralement inĂ©dite, dans les autres, câest bizarrement flou. Lâencodage ne prĂ©sente en revanche pas la moindre faille, les couleurs sont chaudes et Ă©clatantes, les contrastes sont affirmĂ©s, tout est parfait. CĂŽtĂ© son, la piste VO est encodĂ©e en DTS Master Audio tandis que la VF quĂ©becoise sâoffre un Dolby Digital Les deux pistes sont solides, claires et parfaitement Ă©quilibrĂ©es, mais le spectateur ayant dĂ©couvert le film dans les annĂ©es 90 ne pourra pas retrouver le doublage français dâorigine, assurĂ© entre autres par Richard Darbois et Pierre Hatet, qui sont, respectivement, les voix françaises dâHarrison Ford et Christopher Lloyd, et qui prĂȘtaient ici leurs cordes vocales cĂ©lĂšbres aux personnages de Batman et du Joker. CĂŽtĂ© supplĂ©ments, câest une lĂ©gĂšre dĂ©ception en revanche il nây a rien Ă se mettre sous la dent. On se consolera en revisionnant le film, encore et encore !
PubliĂ© le 20 fĂ©vrier 2019 par Cela avait choquĂ© les fans⊠La surprise avait Ă©tĂ© grande lorsque ceux qui avaient prĂ©-commandĂ© le coffret Blu-Ray comprenant les films âBatman contre le FantĂŽme masquĂ©â et âBatman vs Mr Freeze Subzeroâ sâĂ©taient retrouvĂ©s avec les voix QuĂ©bĂ©coise pour le premier citĂ© ! on vous en avait parlĂ© dans notre critique Certains semblent sâĂȘtre plaints du mĂȘme problĂšme avec le coffret Deluxe de la sĂ©rie, mais je nâai pas pu le confirmer de mon cĂŽté⊠MalgrĂ© le fait que Warner Bros nâait pas vraiment communiquĂ© officiellement sur ce sujet, sachez quâil est possible de vous faire renvoyer une nouvelle version du film avec la bonne VF ! đComment procĂ©der ? Il vous suffit de vous connecter sur le site de Warner Bros et dây dĂ©poser une rĂ©clamation en contactant le service client de Warner Bros. Dans votre message, expliquez votre problĂšme normalement ils sont dĂ©jĂ au courant ^^ et suite Ă cet Ă©change, vous recevrez chez vous un nouveau disque Blu-Ray contenant la bonne version du film âBatman contre le FantĂŽme masquĂ©â avec les fameuses voix de Richard Darbois en Batman et Pierre Hatet en Joker ! đJâespĂšre que cet article permettra Ă bon nombre dâentre vous de pouvoir profiter de la VF du film que vous avez achetĂ©, aprĂšs tout câest tout Ă fait normal ! đ Et on peut Ă©galement remercier Warner Bros pour nous proposer une solution, mĂȘme si on aurait apprĂ©ciĂ© une communication un peu plus claire Ă ce Ă Christian Gulerâ qui a partagĂ© cette astuce sur le net et mâa permis de dĂ©couvrir que cela Ă©tait proposĂ© par Warner comptez profiter de cette solution pour rĂ©cupĂ©rer la vraie version française du film âBatman contre le FantĂŽme masquĂ©â ? Dites-le nous dans les commentaires đOn reste connectĂ© ? đ Retrouvez-nous sur Facebook, Twitter et Instagram.
batman contre le fantÎme masqué vf